Magali, ou Mog - 19ans - (presque) Parisienne - Enchantée!

lundi 16 avril 2012

Silence radio

Je perds pieds ici, j'avoue que croire que j'arriverais à tenir était bien naïf.
Flemme, flemme, flemme, quand tu nous tiens.

lundi 27 février 2012

Juste un coup d'oeil.


Lorsque l'on se trouve à proximité d'une personne, le reflex est de se retourner vers elle pour l'identifier, comme si on s'apprêtait à reconnaitre quelqu'un de son entourage.
Espère-t-on vraiment découvrir un visage familier? Curiosité anthropologique?
Ou peut-être n'est-ce que l'instinct de survie qui nous pousse à décrypter un ennemi potentiel?




Img: J'en ai enfin trouvé un! ENFIN. Vous pourrez lire la vanité sur mon visage, haha.

lundi 30 janvier 2012

Transfert et exutoire(s)

image: mon premier photogramme, haha!

C'était un peu douloureux. Alors que son thorax commençait à céder à la pression, ses joues s'embrasaient. Il souffrait un peu, juste un peu, et ressentait davantage l'effet de l'adrénaline que celui des marques laissées sur sa peau. Le crack bat l'aiguille. Tandis que cela se répendait en lui, un faible sourire lui étirait timidement les lèvres. Ahuri, abruti, aveugle. Incapable de voir le mal où il se trouve, ou plutôt de percevoir où le bien ne se trouve pas. Incapable?
Plonger dans ce bain de plumes s'était avéré tentant. Trop tentant. Tu plonges et tu te cognes au fond. Aïe.
Non, il n'avait pas mal.
Si.
Les plumes n'avaient pas battu le sol froid.

C'était assez douloureux. Ses yeux piquaient et sa gorge était sèche. Il avait juste besoin de se tenir à l'écart de ses souvenirs, il engourdit donc sa gorge. L'eau de vie bat les brèches du verre. Tandis que cela l'enivrait de plus en plus, un imperceptible sourire se dessinait à peine sur son visage. Inconscient, insouciant, déconnecté. Déconnecté plus que jamais de la réalité dont il n'a jamais voulu admettre l'existence, ou plutôt dont il n'a jamais voulu affronter les énoncés. Un succès?
Plonger dans ce bain de plumes était une idée à laquelle il n'avait pu se résoudre de renoncer. Et pourtant. Tu y risques un pas et tu glisses au fond. Aïe.
Non, il ne voulait plus avoir mal.
Non?
Les plumes ne pouvaient pas battre le sol froid.

Il avait mal. Tout son corps convulsait, soumis à d'importantes décharges électriques. Chaque sens péniblement en éveil, la douleur n'en était que plus aiguë. De l'aiguille ne subsistaient que les hématomes. Les brèches trop aiguisées avaient tout déchiré sur leur passage. Et les plumes...
Tandis que cela le consumait lentement, une petite grimace lui déformait nettement les traits. Fatigué, épuisé, inconsolable. Inconsolable devant l'ironie qui ressortait d'un parcours aussi pathétique. Fautif?
Plonger dans ce bain de plumes avait été la plus grosse erreur qu'il puisse commettre. Il le savait. Tu y goûtes puis ça te bouffe. Aïe?
Non, il n'avait plus mal.
« il » …? 
Transfert.
Les plumes ne battent jamais le sol froid.



mercredi 18 janvier 2012

Il n'y a qu'à.

 ...Car il y aura toujours quelqu'un pour nous freiner dans notre ascension, notre tentative d'émancipation, notre épanouissement. Quelqu'un qui nous empêche de vivre. 
Le tout est d'arriver à surmonter cet obstacle et de ne pas se laisser handicaper.
Le tout est de prendre du recul, de se forger un mental d'acier et d'agir intelligemment pour finalement avancer.
Parfois il faut se préparer au pire pour accéder au meilleur.



img: issue d'un délire nocturne avec Thomas (ouais, encore lui!) durant les vacances de cet été.
Il serait peut-être intéressant que je poste quelques photos de cette série un de ces jours.

dimanche 8 janvier 2012

L'angoisse d'être à la hauteur.


Quand je me ballade à travers la blogosphère, c'est comme si je marchais sur la surface lisse d'une boîte jonchée de trous. Rien à signaler, puis tout à coup... je tombe dans l'un de ses délicieux pièges et me retrouve dans une autre dimension. L'esthétique et les textes viennent à moi comme une violente gifle. Agréable, la gifle, je précise.
Parfois on ajoute à cela une playlist qui me gonfle le coeur, à tel point que je ressens chaque craquement, chaque fissure.
Lorsqu'à mon tour je deviens potentiellement intéressante, cela m'effraie. Comme si j'avais quelque chose à prouver. Comme si la barre était haut placée et que je devais m'y tenir. Mais à qui devrais-je cet honneur?
J'ai un avis sur à peu près tout ce que je connais et me questionne beaucoup, mais il est parfois plus difficile d'assumer et d'expliciter. Peur de passer pour une idiote, peur d'engendrer un débat ou tout autre genre de conversation sans être à même d'y participer.
Je n'ai pourtant aucun doute sur le fait que je sache réfléchir.
Je sais réfléchir, oui... mais à quel point?

jeudi 5 janvier 2012

The empire of dust

Je vous en avais parlé la dernière fois: j'ai posé pour le book de Thomas.
Aujourd'hui pas de blabla, juste des photos ;) Voilà ce que ça donne: